Un avenir en commun

Dans un monde chaque jour plus peuplé, plus interdépendant, il n’y a pas pour l’humanité d’autre avenir que commun. Nous ne pourrons rien construire de pérenne et d’heureux sans affronter les difficultés ensemble. Nos destins sont liés dans un monde que nous avons en partage.

Le monde a besoin de notre aide

“Aujourd’hui plus qu’hier, la solidarité n’est pas une option. Elle est primordiale pour lutter contre à la guerre, la misère et la souffrance.”

Nicolat Hulot

Près de 800 millions d’enfants

souffrent encore de la faim

211 millions de personnes

ont été affectées par des catastrophes naturelles entre 2000 et 2013

59 millions d’enfants

en âge de fréquenter l’école primaire n’étaient pas scolarisés en 2013, ce qui représente presque la population de l’Italie

23 pays africains

auront besoin d’aide alimentaire en 2017, et des situations de famine sont déjà rapportées au Nigeria, en Somalie et au Soudan du Sud, dont 20 millions d’habitants sont menacés par la pire crise de famine depuis 1945

1/3 de la population urbaine

soit 880 millions de personnes, vit encore dans des taudis
Rapport OMD 2015, Rapport ODD 2016, ONE

24 personnes

c’est le nombre de déplacés dans la monde à chaque minute qui passe
Rapport sur le développement humain 2016

L’APD, outil de la solidarité

L’Aide Publique au Développement est un outil qui a démontré son efficacité. Grâce à l’action collective, le monde n’a jamais été aussi près de ses objectifs.

Tour d’horizon de l’APD

La petite histoire de l’APD

L’aide publique au développement moderne prend sa source après la seconde guerre mondiale dans un contexte de guerre froide et de décolonisation. Tous les grands pays développés se sont accordés sur la nécessité d’entraide entre les nations pour favoriser la paix et lutter contre la pauvreté. Cette solidarité qui peut prendre différentes formes (aides financières, transferts de compétence ou de technologies) doit permettre aux pays « bénéficiaires » d’améliorer leurs niveaux de développement et leur stabilité.

Dans les années 1990, l’aide publique au développement s’est transformée pour faire face à de nouveaux défis (lutte contre les pandémies, insécurité, déplacements de populations, famine, dérèglement climatique) et les prévenir durablement. En ce sens, elle vise à favoriser un contexte sécurisé et un environnement sain pour garantir une vie digne à chacun.

Depuis 2015, Ce sont les objectifs de développement durable (ODD) qui guident les politiques d’aide publique au développement.

Grâce à l’action collective

En 25 ans, l’extrême pauvreté comme la mortalité infantile ont diminué de moitié (836 millions en 2015). La sous-alimentation dont souffrait 20% de l’humanité en concerne aujourd’hui 11%. Les nouvelles contaminations par le VIH ont diminué de 30%. Les taux de scolarisation à l’école primaire ont doublé dans les pays pauvres pour atteindre 91% en 2015, avec une quasi-parité entre garçons et filles. Le nombre de personnes sous alimentées a été divisé de moitié. En dix ans, l’espérance de vie dans les pays à faible revenu a progressé de 9 ans.

L’environnement n’est pas en reste : depuis 2010, le trou dans la couche d’ozone se résorbe, le taux de déforestation a ralenti de moitié et, depuis ces trois dernières années, les émissions mondiales de gaz à effet de serre se sont stabilisées.

Et tout cela alors que, sur la même durée, la population mondiale a augmenté de plus de 38% et l’économie mondiale a été multipliée par 3.

La France, un leader reconnu

5e contributeur mondial en volume investi, la France n’est que 11e en pourcentage de ses revenus. De plus, elle ne privilégie plus aujourd’hui les pays les plus pauvres (à peine un quart de l’aide française) tout en maintenant des relations privilégiées avec eux. En favorisant fortement les prêts plutôt que les dons, la France contribue à marginaliser les pays les plus pauvres pas assez solvables pour prétendre à son aide.

Malgré le retard dans le respect de ses engagements, la France est pionnière en nouvelles idées de financement. Elle a donné l’exemple avec les financements innovants et en particulier la taxe sur les transactions financières, montrant ainsi la voie à d’autres pays. La Cop 21, qui s’est tenue à Paris, a également confirmé son rôle de leader pour « faire bouger les choses » à l’échelle mondiale.

La France solidaire

Au travers de son action de solidarité internationale, La France défend une mondialisation mieux maitrisée et porteuse de valeurs humanistes.

La synthèse en infographie

La solidarité internationale et l’aide
publique au développement de la France
La solidarité
internationale,
qui la finance ?

► les particuliers

► les entreprises

► les fondations

► les ONGs

l’État    

La France contribue à la solidarité internationale notamment
via l’Aide Publique au Développement (APD) à hauteur de

9

milliards d’euros
en 2016 soit
0,38% du RNB

« La politique de développement et de solidarité internationale de la France a pour ambition une mondialisation mieux maîtrisée et porteuse de valeurs humanistes. »
Loi n° 2014-773 du 7 juillet 2014

L’aide publique au développement de la France est majoritairement distribuée sous forme de dons ou de prêts et répartie selon différents secteurs d’intervention dont :

► L’éducation
► La santé
► L’agriculture et le développement rural
► L’eau et assainissement
► Les infrastructures économiques et services :
       transport, énergie et services financiers…
► La protection de l’environnement
Les objectifs prioritaires

de la politique de développement française


La lutte contre la faim et la pauvreté


Le développement humain et l’égalité entre les femmes et les hommes


Le développement économique permettant le progrès social


La lutte contre le changement climatique et la préservation de l’environnement


Le renforcement des droits de l’Homme, de la stabilité et de la paix

Répartition de l’APD française

L’aide s’adresse aux pays dits en développement et les moins avancés
Résultat de l’aide bilatérale en 2015

Amérique latine


22%

Europe


0,6%

Afrique


45%

Asie


15%

Océanie


2%

Non spécifique


15,4%
Exemples d’actions financées

par l’aide bilatérale française en 2015


3,3
millions

de tonnes d’émissions de gaz 
 à effet de serre en moins 
 (équivalent CO2)

   75 700

personnes ont été raccordées 
 au réseau de distribution 
 d’électricité ou ont bénéficié 
 de l’électrification


384 000

personnes de quartiers 
 défavorisés ont vu leur habitat 
 amélioré ou sécurisé


1,8 million

de personnes ont bénéficié 
 d’un accès pérenne à une source 
 d’eau potable améliorée

   6,6 millions *

d’enseignants recrutés 
 et/ou formés

   1,2 million *

de personnes bénéficiant d’un 
 traitement antiviral grâce à notre 
 contribution au Fonds mondial


6,5 millions

d’exploitations agricoles 
 familiales soutenues par l’AFD

   2,3 millions

d’enfants scolarisés (primaire 
 et collège) et de jeunes accueillis 
 en formation professionnelle


37,5
millions

d’hectares bénéficiant de 
 programmes de conservation, 
 restauration ou gestion durable 
 de la biodiversité

* aide multilatérale française en 2015
Données : Oxfam ‒ OCDE ‒ Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères


Tous ces résultats sont encourageants,
alors pourquoi ne pas aller plus loin ?

Moi aussi

je passe à l’action