Faire de la solidarité un enjeu politique
Il n’y a pas de futur sans entraide
Dans un monde chaque jour plus étroit, plus peuplé, plus connecté, il n’y a pas d’avenir dans l’isolement, pas de futur sans entraide, pas de succès sans solidarité. Le bonheur, le progrès, le sens que chacun veut donner à son existence, ne peuvent naître de l’égoïsme, du repli sur soi et de l’indifférence à l’égard du monde.
Non au populisme et au repli sur soi
Les murs érigés pour fermer les yeux sur la détresse humaine, la peur de l’autre présentée comme un remède par les populistes, nous n’en voulons pas. Cet avenir-là, nous le croyons, est diamétralement opposé aux aspirations de millions de Français et notamment des jeunes. La jeunesse d’aujourd’hui est ouverte sur le monde et soucieuse de lutter contre les inégalités. Elle est profondément attachée au principe d’une « solidarité sans frontières » et juge nécessaire l’aide de la France aux pays les plus pauvres. Avec Printemps Solidaire, les jeunes s’invitent à l’agenda électoral pour défendre une France ouverte sur le monde et sur les autres.
C’est notre destin mondial qui est en jeu
C’est maintenant qu’il faut agir
En aidant les autres, en favorisant leur développement, nous assurons un meilleur avenir pour tous. C’est le moment de se mobiliser pour que ces idées simples deviennent le moteur de l’action politique en se défaisant des stratégies partisanes. Le Président de la République doit défendre un état d'esprit universel et s'engager à redonner à la France les moyens de la solidarité. C’est notre destin mondial qui est en jeu.
C’est maintenant qu’il faut tenir notre promesse
Voilà près de 50 ans que la France s’est engagée à consacrer 0,7% de sa richesse à la solidarité internationale et au développement. Nombre de nos voisins l’ont déjà atteint (Royaume-Uni, Danemark, Norvège, Allemagne, Suède, Luxembourg). Aujourd’hui, nous en sommes péniblement à 0,38%. Plus que jamais, nous avons besoin d’un « changement d’échelle ». Monsieur le Président de la République, il serait contraire à notre histoire et à nos valeurs humanistes de ne pas tenir cet engagement. La solidarité internationale et l’Aide publique au développement doivent redevenir des priorités.
Monsieur le Président de la République
Plus de discours, des actes
Dans le cadre d’une aide plus efficace et plus transparente, boostée par les financements innovants, vous devez vous engager à tenir la promesse d’allouer 0,7% du revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD) d’ici 2022. Dès la rentrée 2017, vous devez rendre public un calendrier définissant la trajectoire vers cet objectif et préciser l’augmentation consentie dès le projet de loi de finances 2018. Vous devez augmenter les crédits de la mission APD à hauteur de 10% par an et donner la priorité aux populations les plus pauvres ou marginalisées en leur consacrant 50% de cette aide. Vous devez privilégier les dons aux prêts afin d’éviter l’accumulation d’une dette publique insoutenable pour ces pays.
L’aide au développement, ça marche
Depuis 1990, l’extrême pauvreté comme la mortalité infantile ont diminué de moitié (836 millions en 2015). La sous-alimentation dont souffrait 18,6% de l’humanité en concerne aujourd’hui 11%. Les taux de scolarisation à l’école primaire ont doublé dans les pays pauvres pour atteindre 91% en 2015, avec une quasi-parité entre garçons et filles. Le nombre de personnes sous alimentées a été divisé de moitié. En dix ans, l’espérance de vie dans les pays à faible revenu a progressé de 9 ans.