En novembre 2017, la 23ème Conférence sur le climat de l’ONU (COP 23), qui réunit l’ensemble des pays de la planète autour des enjeux climatiques, s’est alarmée de la hausse sensible des températures en 2017, dont les effets se font sentir sur les populations. Car le dérèglement climatique pousse des populations entières à l’exode, en raison de l’intensification des tempêtes, des moussons, de la sécheresse ou des destructions nées de la montée des eaux. 
En 2016, on dénombre 23,5 millions de “déplacés climatiques”, contraints de fuir leur maison ou leur terre à la suite de catastrophes naturelles extrêmes.  Le phénomène, identifié aujourd’hui, n’est pas nouveau puisque depuis 2009, 21,8 millions de personnes doivent quitter leur cadre de vie chaque année. Les ouragans (Harvey, Irma et Maria pour la seule année 2017), inondations, sécheresses et incendies réduisent directement les moyens de subsistance de ces populations et les contraignent au départ, créant inévitablement d’autres difficultés en chaine. A titre d’exemple, durant le seul mois d’août 2017, les inondations de mousson ont ainsi touché plus de 43 millions de personnes au Bangladesh, au Népal et en Inde.
L’aide au développement intervient à la fois en urgence, à la suite des catastrophes naturelles, mais elle contribue aussi aux programmes de prévention (adaptation des espaces ruraux et urbains au changement climatique, transformations d’urbanisation par exemple). Surtout, la proximité des objectifs de développement et des enjeux climatiques se trouve confortée dans la création de nouveaux objectifs de développement durable à atteindre pour l’ensemble des pays de la planète (avant 2030). L’ambition est de faire converger les enjeux de développement économique, social et environnemental, de se doter d’objectifs communs en faveur notamment des populations les plus vulnérables.

Personnes déplacées à cause d'un phénomène climatique ou météorologique, janvier–septembre 2017

Sources : OXFAM
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